Masafumi Hamano obtient une étoile au Guide Michelin

Le 14/02/2015 à 12h00 - Cuisine japonaise


Depuis une dizaine d’années, la cuisine japonaise est réellement entrée dans les mœurs des Français. Certains établissements sont référencés au Guide Michelin, pour ne citer que celui où Masafumi Hamano exerce son talent. D’autres, comme celui des frères Raimbault et des époux Someya, ont suivi le pas.





Une étoile pour un concept séduisant et original

Chef au 14-Février de Saint-Valentin, Masafumi Hamano obtient une étoile au Guide Michelin. Le concept de l’établissement, et surtout le savoir-faire de ce grand cuisinier japonais, a séduit le jury. L’étoile lui a été attribuée en 2012.



À Saint-Valentin, dans l’Indre, le 14-Février ne peut passer inaperçu par son concept aussi attrayant qu’original. L’extérieur ne se distingue pas énormément des autres auberges et établissements bucoliques et ruraux que compte la région. Cependant, dès qu’il franchit la porte, le client est emporté vers une autre dimension. Le côté rural est remplacé par une atmosphère à la fois moderne et agréable. Le style y est particulier. Au bar, l’éclairage a été étudié pour que, d’emblée, les clients s’y sentent à leur aise, avec une lumière suffisamment tamisée pour procurer un sentiment d’intimité. Après tout, le nom de la ville doit être honoré et le restaurant accueille souvent des amoureux pour une soirée en tête à tête.



Le côté feutré et la discrétion respectueuse sont également cultivés pour se rapprocher au mieux des habitudes et de l’identité japonaises. Avec son cadre aussi feutré, il devient difficile de croire que ce restaurant a d’abord été une auberge pour routiers. Le concept séduit tellement que la renommée de l’établissement a largement franchi les frontières de la commune.



Restaurant Saint Valentin dans l'Indre





Des propositions culinaires pour le plus grand plaisir du palais

Le bar du 14-Février sert un cocktail où le vin français se marie à merveille avec un agrume typiquement japonais, le Yuzu. Pour en avoir à disposition quelle que soit la quantité nécessaire, Masafumi Hamano a décidé d’en cultiver chez lui.



Cette manière de combiner l’Asiatique et le Français, ce chef nippon l’applique aussi pour les propositions de la carte. En effet, il est passé maître dans l’art de préparer des plats traditionnels régionaux et nationaux : foie gras, bœuf du Limousin ou encore lentilles du Berry. Il n’hésite cependant pas à y ajouter une note d’exotisme, pour ne citer que l’ajout d’une sauce très raffinée ou des épices légères venues d’ailleurs.



Les fins gourmets auront également le choix entre les coquilles Saint-Jacques lardées de bacon et le filet de sole nappé de sauce au thé vert ou encore un blanc de poulet au lait de soja délicatement recouvert de crème anglaise au tapioca. Si parfois les ingrédients et les mélanges semblent incongrus, la première bouchée suffit à s’en persuader du contraire.

 

Restaurant 14 février à Saint Valentin dans l'Indre





Les autres restaurants japonais inscrits au Guide Michelin

C’est dans la baie de Cannes que L’Oasis a décidé de s’implanter pour offrir une parenthèse japonaise sous le soleil méditerranéen. C’est donc à l’ombre des platanes et confortablement installés sur le vaste patio que les clients pourront apprécier à leur juste valeur les propositions de Stéphane Raimbault. Ce chef puise son inspiration dans les neuf années qu’il a vécues au Japon. Pour créer l’harmonie parfaite entre le pays du Soleil Levant et les traditions méditerranéennes, le cuisinier compte sur l’aide de son frère, Antoine. Afin de compléter la carte avec des pâtisseries qui ne peuvent qu’allécher, la fratrie intègre son troisième membre, François. Résultat, L’Oasis a maintenant deux étoiles au Guide Michelin.



Au Yamato, la tradition japonaise et ses influences plus contemporaines sont combinées par les propriétaires. Il en découle des plats à la fois frais, gourmands et raffinés appréciés dans un cadre chic et moderne. Yuriko Someya endosse la tenue traditionnelle japonaise pour accueillir les clients et les plonger d’emblée dans un espace à mille lieues de la France. Pour éviter le dépaysement total cependant, et pour accompagner les plats préparés par Koji Someya comme il se doit, le Yamato propose une carte des vins plus que respectable.

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